dimanche 29 août 2021

En mode flou artistique…

 



-          Prochaine fois, tu viens dans mon coin!

-          Relance-moi quand tu seras près…

J’ai commencé à jouer au PING PONG. C’est moi le PONG qui renvoie la balle. Comme ça c’est plus facile. En fait, je me déresponsabilise complètement et j’aime ça.

Depuis, pas plus de nouvelles que ça. Notre rencontre m’a donné la petite dose d’inspiration qui me manquait. J’ai recommencé à écrire et j’ai une nouvelle énergie. J’ai donc eu mon fix.

Je niaise encore occasionnellement avec « lui » et je revois quelquefois le « petite dude ». Cependant, il y a toujours ce sentiment en dedans qui me ronge, comme une zone grise. Quelque chose qui me fait mal qui s’apparente au feeling d’un affreux souvenir. Je n’arrive toujours pas à dire ce que c’est. Le seul truc que je sais, c’est que je ne me sens pas aligné avec moi-même, je ne me sens pas super top. Je l’appelle mon flou artistique.

Ce n’est pas nécessairement que je m’ennuie du sexy professeur, car j’ai plein de gens qui me tournent autour pour me désennuyer, mais c’est une des seules personnes avec qui je me sens moi-même à 100% et avec qui j’ose être transparente. En fait, je me sens bien quand il est là. POINT.

Mes histoires de « dates » étaient bien drôles au début de l’été, mais là ça devient du pareil au même. J’ai l’impression que je radote toujours les mêmes trucs. Ça fait sensation, les « dudes » sont emballés, ont « french », ont baise puis ils me rappellent tous. Pi là quand je réalise ça, la zone grise me fait mal en dedans, je tombe en flou artistique.

Je brûle la chandelle par les deux bouts, je travaille comme une désaxée, il est toujours l’heure pour un 5 à 7, c’est une succession de vendredi… Maudit pattern va… Je commence à me dire que j’ai hâte que l’été termine afin de devenir un peu plus tranquille. Je me suis achetée une cure de detox aujourd’hui. Je me prépare tranquillement pas vite pour septembre.

Qu’est-ce que je veux bien oublier ? Qu’est-ce que je ne veux pas affronter ?

Pi tout ça me rappelle l’autre fille que j’étais en décembre dernier. Je n’ai aucune envie de retourner là, mais je sens que la ligne est mince. Il faut que cette première année finisse…

C’est assez simple. Je ne suis pas ce genre de fille qui succède les histoires de dates : les « dudes » sont emballés, ont « french », ont baise puis ils me rappellent tous. En fait, je suis une amoureuse, passionnée, qui voit des cœurs pi des 11h11 partout pi toutes pi toutes… J’aime ça avoir des papillons dans le ventre et un sourire niaiseux.

Je pense que c’est ça qui fait le plus mal, quand tu réalises que tu joues le rôle de l’imposteur. Pi là quand tu comprends ça, la zone grise se manifeste comme une boule dans l’estomac. Je navigue en flou artistique.

Même si je préfère le sexy professeur, je niaise encore occasionnellement avec « lui » et je revois quelquefois le « petite dude ». Cependant, il y a toujours ce sentiment en dedans qui me ronge, comme une zone grise. Quelque chose qui me fait mal qui s’apparente au feeling d’un affreux souvenir. Je sais que je ne me sens pas aligné avec moi-même, je ne suis pas super top. C’est devenu un cercle vicieux : J’ai l’impression que je radote toujours les mêmes trucs. Ça fait sensation, les « dudes » sont emballés, ont « french », ont baise puis ils me rappellent tous. J’ai toujours ce besoin d’attention. Je suis le flou artistique.

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