dimanche 2 mai 2021

L’allégorie de la caverne

 


Depuis le mal à dit, je suis descendue faire un petit tour dans ma caverne. Prisonnière de mes pensées, je n’arrive pas à les exprimer. Sans mots, je reste enchaînée tout au fond avec mes réflexions.

Fuck, aujourd’hui, il n’y a pas juste moi qui se sens bipolaire, Dame Nature aussi. Il neige, il fait froid. J’ai un bref souvenir d’un hiver douloureux. Le vent glacial sur mon visage me fait revivre toutes sortes d’émotions. J’ai le goût de remettre mes souliers blancs pour marcher dans la « sloche » ou mon « kit » en monochrome de gris pour m’ensevelir sous les couvertures de mon lit nuage.

Tsé, une journée comme ça…

Je pense à mon Amireux et j’ai envie d’avoir un sourire niaiseux. Je n’arrive toujours pas à mettre le doigt sur ce qu’est cette relation. Des fois je me sens amoureuse, des fois je me dis que c’est simplement un ami. Des fois je me sens belle, des fois je me sens rejetée. Des fois on a envie de frencher, des fois on est comme un vieux couple qui oublie de se toucher. On parle tout le temps, de pleins de sujets. On revisite la langue française, on se remet en question. Mais jamais on ne parle d’intimité…

J’ai fait un homme de moi. Je suis descendue faire un petit tour dans ma caverne. Prisonnière de mes pensées, sans pouvoir les exprimer. Dans mon monde d’illusion, je reste enchaînée tout au fond avec mes réflexions. Je regarde mon ombre.

Pourquoi toi, tu es encore là ? Toi qui m’a fait tant de mal… Depuis deux semaines, je pense à toi. Tout le temps. Je me sens bipolaire. Il y a toi et il y a l’Amireux. Encore une fois, un beau copié collé d’une vie passée. Je me sens comme un scarabée qui roule sa boule de marde. Pi un peu comme avec l’Amireux, des fois je t’aime, des fois je te haïs. Des fois je me sens bien, des fois je me sens abandonnée. Des fois j’ai envie de te frencher, des fois j’ai envie de t’oublier. On parle plus, on ne parle pas. Rien. Et puis quand j’essaie, tu me réponds Alright. Point.

Fuck, aujourd’hui, il n’y a pas juste moi qui se sens bipolaire, Dame Nature aussi. Je suis dans ma caverne. Prisonnière de mes pensées, je me sens rejetée, abandonnée. Dans mon monde matériel et imparfait, dans mon monde d’illusion.

Je pense à mon Amireux et je ne comprends pas. Je n’ai pas besoin de poser une étiquette sur cette relation. Je suis encore en reconstruction, anyway. Je suis simplement moi et j’ai encore des rechutes pour me rappeler que je suis un humain. Que je suis imparfaite et que c’est parfait ainsi. Que je suis normale, que je ne suis pas invincible. Ça, je suis capable de lui dire. Le reste, ça sort toujours pas. Ça reste en dedans et ce n’est pas évident.

Je me suis refermée. Je suis descendue faire un petit tour dans ma caverne. Prisonnière de mes pensées, enfermée dans mon enveloppe. Dans mon monde matériel et sensible, dans mon monde des idées.

Fuck, aujourd’hui, il n’y a pas juste moi qui se sens bipolaire, Dame Nature aussi. Il neige, il fait froid. J’ai un bref souvenir d’un hiver douloureux. Le vent glacial sur mon visage me fait revivre toutes sortes d’émotions.

Tsé, une journée comme ça…

Je suis en phase tremblement essentiel. Comme une "junky" qui a besoin de son "fix". Comme une « addict » qui est en détox. Dans mon monde des idées, dans mon monde sensible. Il faudrait que je m’échappe de l’illusion pour sortir affronter la réalité.

Je lâche de regarder mon ombre et me retourne pour voir la lumière à la sortie de ma caverne. Je ne sais pas si j’ai le courage de sortir.

Je pense à toi. Je me sens comme un scarabée qui roule sa boule de marde. En fait, c’est peut-être le scarabée qui me roule. C’est comme ça que je me sens quand je pense à toi. Pourquoi tu ne dis rien, pourquoi tu ne me dis rien? Je la veux ma vraie fin. Je les veux tes explications, je les veux tes excuses. C’est la connaissance qui me fera sortir de ma caverne.

Depuis le mal à dit, je suis descendue faire un petit tour dans ma caverne. Prisonnière de mes pensées, je n’arrive pas à les exprimer. Sans mot, je reste enchaînée tout au fond avec mes réflexions. Dans mon monde matériel et imparfait, je sombre dans l’illusion. Dans mon monde sensible, dans mon monde des idées, j’attends d’avoir les connaissances afin de m’échapper de l’illusion et atteindre la réalité. C’est la connaissance qui me fera sortir de ma caverne.

Fuck, aujourd’hui, il n’y a pas juste moi qui se sens bipolaire, Dame Nature aussi. Il neige, il fait froid. J’ai un bref souvenir d’un hiver douloureux. Le vent glacial sur mon visage me fait revivre toutes sortes d’émotions. J’ai le goût de remettre mes souliers blancs pour marcher dans la « sloche » ou mon « kit » en monochrome de gris pour m’ensevelir sous les couvertures de mon lit nuage.

Tsé, une journée comme ça…



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