Dans mon appartement, c’est le bordel. Des bières traînent
ici et là. J’ai la tête qui tourne. Je crois même que je suis encore un peu
soule. C’est l’été, je m’haïs, c’est comme ça aujourd’hui. Je dois me rendre
chez mon ostéo pour qu’elle me donne son verdict : si je peux me remettre
à la course.
Ce matin, je me suis réveillée avec le pire
« hangover » pi il me semble qu’il m’en manque des petits bouts. Je
ne me souviens même plus à quelle heure je me suis couchée. J’ai encore
quelques « flash » d’une soirée, plutôt d’une nuit, très agréable.
Mais encore…
Notre conversation a recommencé assez tôt. Clairement,
personnes n’avaient réellement dormi. Clairement, personnes n’en avaient
réellement eu assez. J’ai un sourire niaiseux. Je « glow ». J’ai
encore envie de « lui ». C’est l’été, je m’haïs, c’est comme ça
aujourd’hui.
Aujourd’hui, je me fous de tout. Je vis comme si c’était mon
dernier jour. J’ai imposé mes limites avec l’Amireux. J’avais besoin de briser
ce silence. Encore une fois, j’ai eu droit à une réponse très bien ponctuée,
réfléchie, avec les « bons » mots, mais toujours aussi vague. Je ne
suis ni triste, ni déçue. Par contre, j’ai trouvé sa réponse
« cheap », très « cheap ». Dude, nous avons échangé des
fluides et nous nous sommes vus nu. Donc, à partir de maintenant l’Amireux sera
le « sexy professeur » s’il a à revenir dans mon histoire. Je suis
une résiliente maganée. C’est l’été, je m’haïs, c’est comme ça aujourd’hui.
Dans mon appartement, c’est le bordel. Des bières traînent
ici et là. J’ai la tête qui tourne. Je crois que je suis encore un peu lucide.
Je dois me rendre chez mon ostéo pour qu’elle me donne son verdict et pour
savoir si je peux me remettre à la course. J’ai besoin de me défoncer
autrement. C’est l’été, je m’haïs, c’est comme ça aujourd’hui.
« Lui » c’est le meilleur plan de l’année. Trop
occupé, en relation ouverte et habite dans mon quartier. Peu possible pour moi
que je m’attacher. Je peux enfin être seule avec moi-même et avoir une belle
option « sexu » surprise une fois de temps en temps. À moins qu’il recrée le Karma du blendeur
et qu’il détecte ce que j’ai de spécial dans ma salive. Pire, qu’il décide de
rester scotché. Après le sexy professeur, je n’ai aucune envie de
m’ouvrir. Je suis une résiliente maganée. Je peux donc rester secrète et
profiter de quelques heures ici et là simplement me changer les idées et avoir
du plaisir.
Direction ostéo, j’ai la tête qui tourne. Partagée entre mes
anciennes frustrations de l’hiver dernier, l’ennuie de mon
« porn » intellectuel avec le sexy professeur et la drôle de nuit que
je viens de passer avec « lui ». Mon verdict final, je me fous de
tout. J’ai un sourire niaiseux. Je « glow ». J’ai encore envie de
« lui ». C’est l’été, je m’haïs, c’est comme ça aujourd’hui.
Certes, je ne pourrai pas recommencer la course demain. Par
contre, mon ostéo m’a proposé de m’entraîner le haut du corps au besoin pour
canaliser mon stress et mon énergie. Intéressant… Mais encore…
Dans mon appartement, c’est le bordel. Des bières traînent
ici et là. J’ai la tête qui tourne. Ce matin, je me suis réveillée avec le pire
« hangover » pi il me semble qu’il m’en manque des petits bouts. Je
ne me souviens même plus à quelle heure je me suis couchée. J’ai encore
quelques « flash » d’une soirée, plutôt d’une nuit, très agréable.
Mais encore… J’ai besoin de faire une sieste.
-
Hey je suis trop claquée, je vais aller faire une
sieste. By the way, la porte patio est débarrée.