dimanche 27 juin 2021

Une soumission pour un petit verre de rouge bio

Petite soirée relaxe d’écriture en sirotant un petit verre de vin rouge bio que l’Amireux a laissé sur son passage. Je commence de plus en plus à trouver mes soirées en tête avec moi-même très agréable. J’ai toujours pensé que mon problème était d’être une « people person » et que ma difficulté était la solitude, mais au contraire, j’adore avoir seulement ma carcasse à gérer dans la vie. Tellement plus léger.

Hier, je me suis créée un Facebook rencontre, question de passer le temps, mais aussi pour combler mon manque d’attention. Je suis consciente. J’ai le droit. Je suis libre. Je l’ai fait principalement pour la recherche. Ça va me faire du matériel à raconter. Il faut le dire, méchants spécimens que tu peux retrouver là-dessus. Ça fait juste deux jours et j’en ai déjà vu de toutes les couleurs.

Je me demande encore si je dois l’appeler mon Amireux, car je crois que je me suis fait « flusher » avec « délicatesse » par message texte. Depuis, plus vraiment de nouvelles. Je ne suis plus la saveur du mois. Comme quoi passé quarante ans, certaines choses ne changent pas. Honnêtement, je ne crois pas avoir été envahissante. Je n’avais pas d’attentes. Je manquais souvent de spontanéité, mais cela m’appartient, nous appartiens. Nous ne nous devions rien. Certainement qu’il vit des moments difficiles, mais je croyais que notre amitié était bien plus grande qu’une partie timide de jambe en l’air. En fait, probablement que nous n’étions juste rien

D’un côté, j’ai une petite pointe de déception puisque j’appréciais réellement sa présence. D’un autre côté, il y a une petite partie de moi qui se choisit et qui se dit : YOLO. Je veux qu’il soit 11 :11 tous les jours et je veux continuer de voir des cœurs partout. Alors, aucune envie de me mettre en boule et de ressortirma bouteille de gin, mais il en reste que je trouve ça cheap. Donc, je mets mes lunettes roses et je vis de "rosé all day".

Entre deux gorgés du petit rouge bio que l’Amireux a laissé sur son passage, je repense à la belle gang de tatas qu’il y a sur ce genre de site. Je déteste les sites de rencontre, mais ça fait partie de la « game » en ce moment. Puis comme c’est une job à temps partiel a géré, ça aide à faire passer le temps. J’aurais préféré rencontrer en personne aussi fortuitement que dans l’allée des céréales à l’épicerie. J’aime ça les mini wheat bon! Car J’en suis un.

En essayant de ne pas m’étouffer de rire avec mon jus pour adulte, je repense à la proposition que j’ai reçue ce matin d’un des tatas avec qui je parlais. Une demande de soumission. Non pas pour une maison ou un prêt, mais de la domination pi toutes, pi toutes. C'est comme le nouveau truc en ce moment. Pourtant, sur mes photos, aucunes traces de peaux, rien de déplacé, juste ma grosse face, mes petits yeux pétillants et mon sourire niaiseux naturel. Ça fait de l’osti de bonne recherche. Deleate! Franchement!

Ce qui est le pire dans tout ça, je n’ai aucune envie de « date » en ce moment. Rien ne m’allume et je n’ai aucun désir de me mettre en mode prestation. Par contre, je repense souvent à l’Amireux. J’aimais ça moi ce qu’on « avait ». Facile, belles conversations, un minimum d’intimité et je me sentais toujours inspirée suite à nos rencontres. De la belle porn intellectuelle comme j'aime si bien le dire. Pi là, je me retrouve avec des tatas qui écrivent en français comme des enfants de 3 ans ou qui me demande si j’ai envie d’être soumis ou de danser sur leur homard. Misère. J’ai besoin d’un temps de recul moi aussi.

Je veux bien passer le temps et combler mon manque d’attention, mais il y a quand même des limites. Je suis consciente. Je suis là principalement pour la recherche. Ça va me faire du matériel à raconter. J’ai le droit. Je suis libre. J’ai envie de mettre mes lunettes roses.

Petite soirée relaxe d’écriture en sirotant un petit verre de vin rouge bio que l’Amireux a laissé sur son passage. J’essaie encore de ne pas m’étouffer de rire entre deux gorgées. Tsé une belle gang de tatas. Ça va me faire du matériel à raconter. Pour ce qui est de l’Amireux, je viens de recevoir un message texte. Il n’est vraiment pas dans une bonne passe en ce moment. Je crois que j’ai besoin d’un temps moi aussi pour que mon cerveau « process » un peu l’information.

Avant de fermer mon ordinateur, je fais le tour des nouveaux tatas qui m’ont « liké » question de finir mon petit rouge léger. Encore « lui ». « Lui », c’est un gars qui habite dans mon quartier, pas trop loin de chez moi et que nous avons « matcher » sur deux trois autres sites de rencontre. Quelques petites conversations par message texte, quelques propositions de « french » qui ne se sont jamais réalisées et, au final, rien de concret.

En finissant le petit rouge bio que l’Amireux a laissé sur son passage, je me dis « pourquoi pas essayer quelques choses de nouveau. Je « deleate » l'Amireux, la demande de soumission et la demande de danse sur son homard et je commence à parler avec « lui ».

dimanche 20 juin 2021

Lettre à mon père : De ta force de vivre.

 



Je me suis souvent imaginée parler en avant. Ma voix qui résonne et qui fait écho. Je ne sais pas quel temps il est, mais j’ai des frissons. Je tremble même. Les mots sortent, mais ils cassent dans ma gorge. C’est tellement grand, je me sens toute petite en avant, comme quand j’avais 8 ans.

Fais-toi s’en pas, papa. J’ai mis du mascara « waterproof » et mon éternel rouge à lèvre longue tenue, rouge. J’ai enfilé ma plus belle robe noire en ton honneur. Ce n’est pas comme s’il y avait d’autres couleurs dans ma garde-robe hein? Je sais que ça, ça t’aurait fait sourire. Tu m’aurais surement lancé aussi: Maudit que tu es conne mon fils en riant. Pi niaiseusement, j’aurais été fière que tu m’aimes, même quand je dis des conneries, même quand je suis conne. Parce que, s’il a bien une chose dont je suis certaine dans la vie, c’est que tu m’aimes. Et ça, je n’en ai jamais eu aucun doute.

Chu en avant, j’ai 8 ans. J’aurais voulu que tout ça soit à ton image. Drôle, pétillant, vivant. Tsé, un grand rassemblement où l’on pourrait t’entendre parler de tes histoires. Tsé, les histoires que l’on a entendues mille et une fois, mais qu’on dirait que parce que c’était toi qui les racontais, on ne pouvait pas s’en lasser.

Tsé Papa, On n’est jamais vraiment prêt pour ses choses-là. Mais « Ça fait partie du deal. La vie, la mort. Qu’on le veuille ou non. »[i]. Puis depuis le diagnostic, on en a eu des discussions, on en a eu des conversations sur ses deux sujets. Mais, l’être humain est un peu con parfois. On oublie vite et on a toujours espoir que ces choses-là n’arrive pas.

Fais-toi s’en pas, papa. J’ai mis du mascara « waterproof » et mon éternel rouge à lèvre longue tenue, rouge. J’ai enfilé ma plus belle robe noire en ton honneur. Encore aujourd’hui, je reste encore à me dire que ta maladie c’était un osti de beau cadeau mal emballé. Nos veillées interminables et nos discussions sans aucun tabou seront probablement dans les plus beaux souvenirs que je vais garder avec toi.

Lors de nos têtes-à-têtes, j’ai découvert pleins de facettes de toi que je ne connaissais pas. Derrière ta grande sensibilité et ta grande générosité, une belle vulnérabilité et une belle résilience. Tu voulais vivre. Nous voir grandir. Nous étions ta plus grande fierté. Parce que même si on essayait de te faire comprendre qu’on n’était déjà pas mal rendu grandes et qu’on frôlais bientôt nos quarante ans, on était toujours pour toi tes bébés. Tu voulais voir tes petits enfants découvrir la vie. J’espère qu’ils auront le même souvenir que moi, de ton visage quand tu les regardais.

Tsé papa, « mon héros des héros »[ii], toi sur qui je pouvais toujours compter. Toi que je voyais quand même plus fort que tout. J’ai aussi aimé ça partager tes craintes. Pour une fois, c’est moi qui devenait ta force. Moi qui essayais de réchauffer tes petites mains froides. Moi qui te bordait en te disant : je suis là papa. Façon futile pour essayer de dissiper ta peur. J’étais là pour vrai et je suis encore là.

Chu en avant, j’ai 8 ans. J’aurais voulu que tout ça soit à ton image. Drôle, pétillant, vivant. Qu’est-ce qu’il va me rester maintenant? De beaux souvenirs certainement, un numéro d’urgence en moins ironiquement. Tu étais toujours là. Un matin où il a fallu que tu viennes me sortir d’un appartement parce que je faisais une crise d’anxiété, un matin où tu es venu me retrouver à l’urgence parce que j’avais perdu connaissance pour aucune raison. Un Noël que tu t’étaismis beau et que tu m’avais pris en charge. J’étais supposée te souligner, mais j’étaisle pire déchet social que la terre avait pu inventer. Tu n’as jamais accepté que je parle de moi ainsi. Merci pour ta présence, ta générosité d’être, merci de m’aimer tel que je suis, tel que j’étais.  

Fais-toi s’en pas, papa. J’ai mis du mascara « waterproof » et mon éternel rouge à lèvre longue tenue, rouge. J’ai enfilé ma plus belle robe noire en ton honneur. Depuis ton diagnostic, j’ai la tête qui tourne. Tellement de questions, la vie, la mort pourquoi? Ta maladie m’a fait réaliser que je n’accordais pas assez de temps à ma famille, aux miens. Ça prend ça, c’est plate c’est comme ça. Tsé papa, je n’avais jamais réalisé à quel point j’étais chanceuse de vous avoir, de t’avoir.

Chu en avant, j’ai 8 ans. J’aurais voulu que tout ça soit à ton image. Drôle, pétillant, vivant. Aujourd’hui, j’ose espérer que tu seras un bel arbre, pour faire respirer nos générations futures. Un bel arbre fort, solide, mais aussi vulnérable et résilient. J’aimerais ça aller le voir, le plus souvent possible et de faire un dendroglyphe dessus, témoignage fragile mais précieux de la vie, marquer : t you? Pour me rappeler tes messages textes, toutes les fois que j’avais une grosse journée au travail et que j’avais oublié de t’appeler. Toutes les fois où je vais me demander tu es où?

Je risque d’être un peu perdu après tout ça. Je risque de me poser fucking trop de questions. Je risque de trouver que payer pour des signets avec ta face dessus c’est con en crisse. Je risque de me dire que tu es un osti de beau souvenir. Je me suis souvent imaginée parler en avant. Ma voix qui résonne et qui fait écho. Je ne sais pas quel temps il est, mais j’ai des frissons. Je tremble même. Les mots sortent, mais ils cassent dans ma gorge. C’est tellement grand, je me sens toute petite en avant, comme quand j’avais 8 ans. Fais-toi s’en pas, papa. J’ai mis du mascara « waterproof » et mon éternel rouge à lèvre longue tenue, rouge.

Tsé papa, « mon héros des héros »[iii], toi sur qui je pouvais toujours compter. Toi que je voyais quand même plus fort que tout. Je repars en me disant que la vie c’est un voyage. On en a eu un cristi de beau dernier. Je repars en me disant que la vie c’est aujourd’hui. Qu’il faut profiter de chaque instant avec ceux que l’on aime comme si c’était le dernier jour de notre vie. Je repars avec ton rire, tes jokes plates, ta générosité, ton amour pour les autres en me disant que la pomme ne tombe pas très loin de l’arbre. Je repars en m’assoyant à ma place comme une petite fille de 8 ans, en te disant je t’aime. Que même si tu ne seras plus là de ton vivant, la petite brise me rappellera ton passage et comment je t’aime. Ce soir papa, je vais lever mon verre à ta santé et de ta force de vivre.



[i] Marie-ève Perron, De ta force de vivre.

[ii] Marie-ève Perron, De ta force de vivre.

[iii] Marie-ève Perron, De ta force de vivre.

dimanche 13 juin 2021

La saveur du mois.

 

-         Est-ce que je peux prendre votre commande ?

-          J’aimerais avoir un trio #2 svp.

-          Est-ce que vous voulez savoir qu’elle est la saveur du mois ?

-          Inquiète-toi pas, je sais que c’est pas moi….

C’est comme n’importe quoi. À force de toujours manger la même chose, on y perd un peu le goût. C’est la maudite habitude de voir le gazon du voisin toujours plus vert. En plus, dans un contexte de pandémie, que la vie soit arrêtée et que nous vivons dans un vase clos, c’est comme loft story, les émotions et les feelings sautent d’une étape à l’autre très vite.

C’est un peu ce qui se passe avec l’Amireux ces derniers temps. J’ai beaucoup de la difficulté à le lire et il est très évitant depuis près d’un mois. Je le sentais venir. Je m’en doutais un peu. Nous ne sommes pas dans les mêmes étapes de nos cheminements.

Tout ce que je peux lui offrir, c’est un bon mini wheat. C’est comme ça que je me considère. Un côté givrage sucré : pétillant, drôle et léger. Un côté blé : réfléchi, profond et plus sage. Le meilleur des deux mondes.

Je pense qu’il n’utilise pas notre relation à bon escient. Deux êtres humains qui s’inspirent dans le moment présent, pas d’étiquette et sans aucune pression. Deux êtres humains en reconstruction, ensemble. Deux êtres humains qui s’inspirent. Je crois qu’il s’en met beaucoup trop sur les épaules. C’est certain, il a pas mal plus de responsabilités que moi. Moi, j’ai juste ma peau à gérer et de faire cohabité mon côté givrage sucré et mon côté blé.

Pour ma part, c’était vite, c’était intense pi j’aimais ça. De son côté, selon ma perception, c’était peut-être un peu « too much ». On est vite tombé dans une certaine forme d’exclusivité avec des règles non dites, probablement ce qu’il l’a étouffé ? Comme nous nous étions toujours dit être transparent, il m’a fait faux bond avec délicatesse. Il n’est pas dans une belle place dans sa tête.

Même si je le soupçonnais depuis quelques temps, ça m’a déçue. Je l’ai senti en dedans, cette émotion que je n’avais pas eue depuis un moment. J’espère seulement que c’est la vérité. Même si je suis un bon mini wheat bien balancé, j’ai par période des drôles de trucs qui peuvent me traverser la tête, comme me dire que je ne suis plus la saveur du mois. En même temps, j'avait déjà exposé les règles et il suivait mon plan à la lettre:

1-      Quand tu passes la porte ici, tu as le droit d’être qui tu veux, comme tu veux.

2-      Quand tu es avec moi, nous devons rester le plus possible dans le moment présent, sinon je te ramène dedans.

3-      Si tu viens ici simplement parce que tu es une machine qui fonctionne, un robot, et que tu te sens vide, que tu ne ressens rien… J’aime mieux que tu t’en ailles ou que tu ne viennes pas.

Il a donc suivi mon conseil. Je n’ai pas le goût de me poser de questions et je vais le laisser revenir vers moi s’il en a envie. Je lui laisse son moment dans sa caverne.

De mon côté, j’ai mis son contact sur le "hold". Je ne suis pas du type envahissante. Ça va me permettre de prendre un peu de recul, moi aussi. Après mûre réflexion, je me demande quand même qu’est-ce qu’il y a sur le menu. 

-          Ben finalement, il y a juste les fous qui ne changent pas d’idée. C’est quoi votre saveur du mois?

C’est comme n’importe quoi. À force de toujours manger la même chose, on y perd un peu le goût. C’est la maudite habitude de voir le gazon du voisin toujours plus vert. En plus, dans un contexte de pandémie, que la vie soit arrêtée et que nous vivons dans un vase clos, c’est comme loft story, les émotions et les feelings sautent d’une étape à l’autre très vite.

 

 

 

 

lundi 7 juin 2021

SOS Dre point G.

 

J’avais besoin de prendre un break de création ces derniers jours. Comme si je n’avais plus rien à écrire. Pourtant, je ne compte même plus mes cahiers de notes…

Je n’ai pas revu l’Amireux depuis deux semaines. J’apprends à apprivoiser ma solitude. Je travaille temps plein. Je bois du vin. Nous sommes confinés. J’ai arrêté de fumer.

PLLLLLLLLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTTEEEEEEE!

Je suis à la veille de chanter du Lisa Leblanc. Mais je me gère.

Qu’est-ce que je peux bien raconter ??

Maudite bonne question. J’ai encore les hormones dans le tapis. Je ne sais pas si c’est l’âge, mais j’ai l’impression que mon système reproducteur me cris : LAAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSTTTT CAAAAALLLLL! M’en fou, je ne veux pas de bébé, mais lui me rappelle que c’est encore le moment. En plus, aujourd’hui, je devais être la fille la plus habillée de Wellington (celle qui démontrait aucune nudité) et je n’ai jamais eu autant de compliments sur mon côté sexy. Je crois que c’est simplement une question d’attitude.

Après la prose d’un printemps un peu froid, l’été et son humidité semble tranquillement s’installer. Il fait chaud, il fait beau, les gens oublient la pandémie pi on a envie de frencher comme s’il n’y avait pas de lendemain. Le gouvernement vient d’annoncer son plan de déconfinement et déjà nous croyons que la tout c’est derrière nous.

Nous voulons frencher. Point final. Et peut-être même plus.

Je travaille à temps plein et je frenche à temps partiel. Mes hormones doivent clairement se calmer.

Pour me recentrer, j’ai décidé de faire mon bucket list des choses à faire avant mes 40 ans. Comme si c’était mon âge butoir pour mon émancipation ultime. Je suis déjà sur le bon chemin. Tout le monde me parle dans la rue. J’ai les yeux qui brillent. J’ai un sourire niaiseux. Je m’aime. Je crois que c’est simplement une question d’attitude. Mais je veux plus, éternelle insatiable.

J’ai mis mon plus beau rouge à lèvre comme pour me faire plaisir et je déambule la rue Wellington. Non pas pour le plaisir, mais toujours dans un contexte de travail. Ma job me permet d’oublier que je suis seule et que, quand je rentre à la maison, personne ne m’attend, que si je ne donne pas de nouvelle à personne, ben personne ne va le faire. Pour certains, comme je n’ai pas encore eu mon vaccin, je suis comme la peste. J’apprends donc à apprivoiser ma solitude.

Le gouvernement vient d’annoncer son plan de déconfinement et j’ai déjà hâte de retrouver ma liberté. Je travaille temps plein et je frenche à temps partiel.

PLLLLLLLLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTTEEEEEEE!

Je suis à la veille de chanter du Lisa Leblanc. Mais je me gère.

J’ai envie de sensation forte. J’ai envie de frencher comme s’il n’y avait pas de lendemain. J’ai envie de sexe interminable. J’ai envie de matin qui s’éternise jusqu’à la nuit. J’ai envie de folies et du moment présent.

Je fais du ménage le vendredi pour contrer la monotonie. Le démon du midi me prend par surprise. Je suis seule.

Sos Dre Poing G, c’est la pandémie et je ne suis pas vaccinée. À force d’écouter les posdcasts de sexe oral et de libre sexpression, J’ai eu envie d’augmenter les statistiques sur la découverte du fameux poing g. Alors, sur un 300$ de coup de tête, j’ai commandé la boîte. Je vise mon émancipation.

Je n’ai pas revu l’Amireux depuis deux semaines. J’apprends à apprivoiser ma solitude. Je travaille temps plein. Je bois du vin. Nous sommes confinés. J’ai arrêté de fumer.

PLLLLLLLLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTTEEEEEE!

Je suis à la veille de chanter du Lisa Leblanc. Mais je me gère,