J’avais besoin de prendre un break de création ces derniers
jours. Comme si je n’avais plus rien à écrire. Pourtant, je ne compte même
plus mes cahiers de notes…
Je n’ai pas revu l’Amireux depuis deux semaines. J’apprends
à apprivoiser ma solitude. Je travaille temps plein. Je bois du vin. Nous
sommes confinés. J’ai arrêté de fumer.
PLLLLLLLLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTTEEEEEEE!
Je suis à la veille de chanter du Lisa Leblanc. Mais je me
gère.
Qu’est-ce que je peux bien raconter ??
Maudite bonne question. J’ai encore les hormones dans le
tapis. Je ne sais pas si c’est l’âge, mais j’ai l’impression que mon système
reproducteur me cris : LAAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSTTTT CAAAAALLLLL! M’en fou,
je ne veux pas de bébé, mais lui me rappelle que c’est encore le moment. En
plus, aujourd’hui, je devais être la fille la plus habillée de Wellington
(celle qui démontrait aucune nudité) et je n’ai jamais eu autant de compliments
sur mon côté sexy. Je crois que c’est simplement une question d’attitude.
Après la prose d’un printemps un peu froid, l’été et son
humidité semble tranquillement s’installer. Il fait chaud, il fait beau, les
gens oublient la pandémie pi on a envie de frencher comme s’il n’y avait pas de
lendemain. Le gouvernement vient d’annoncer son plan de déconfinement et déjà
nous croyons que la tout c’est derrière nous.
Nous voulons frencher. Point final. Et peut-être même plus.
Je travaille à temps plein et je frenche à temps partiel. Mes
hormones doivent clairement se calmer.
Pour me recentrer, j’ai décidé de faire mon bucket list des
choses à faire avant mes 40 ans. Comme si c’était mon âge butoir pour mon
émancipation ultime. Je suis déjà sur le bon chemin. Tout le monde me parle
dans la rue. J’ai les yeux qui brillent. J’ai un sourire niaiseux. Je m’aime. Je crois
que c’est simplement une question d’attitude. Mais je veux plus, éternelle
insatiable.
J’ai mis mon plus beau rouge à lèvre comme pour me faire
plaisir et je déambule la rue Wellington. Non pas pour le plaisir, mais
toujours dans un contexte de travail. Ma job me permet d’oublier que je suis
seule et que, quand je rentre à la maison, personne ne m’attend, que si je ne
donne pas de nouvelle à personne, ben personne ne va le faire. Pour certains, comme je n’ai pas encore eu mon vaccin, je
suis comme la peste. J’apprends donc à apprivoiser ma solitude.
Le gouvernement vient d’annoncer son plan de déconfinement
et j’ai déjà hâte de retrouver ma liberté. Je travaille temps plein et je
frenche à temps partiel.
PLLLLLLLLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTTEEEEEEE!
Je suis à la veille de chanter du Lisa Leblanc. Mais je me
gère.
J’ai envie de sensation forte. J’ai envie de frencher comme
s’il n’y avait pas de lendemain. J’ai envie de sexe interminable. J’ai envie de
matin qui s’éternise jusqu’à la nuit. J’ai envie de folies et du moment présent.
Je fais du ménage le vendredi pour contrer la monotonie. Le
démon du midi me prend par surprise. Je suis seule.
Sos Dre Poing G, c’est la pandémie et je ne suis pas
vaccinée. À force d’écouter les posdcasts de sexe oral et de libre sexpression,
J’ai eu envie d’augmenter les statistiques sur la découverte du fameux poing g.
Alors, sur un 300$ de coup de tête, j’ai commandé la boîte. Je vise mon émancipation.
Je n’ai pas revu l’Amireux depuis deux semaines. J’apprends
à apprivoiser ma solitude. Je travaille temps plein. Je bois du vin. Nous
sommes confinés. J’ai arrêté de fumer.
PLLLLLLLLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTTEEEEEE!
Je suis à la veille de chanter du Lisa Leblanc. Mais je me gère,
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