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Prochaine fois, tu viens dans mon coin!
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Relance-moi quand tu seras près…
J’ai commencé à jouer au PING PONG. C’est moi le PONG qui
renvoie la balle. Comme ça c’est plus facile. En fait, je me déresponsabilise
complètement et j’aime ça.
Depuis, pas plus de nouvelles que ça. Notre rencontre m’a
donné la petite dose d’inspiration qui me manquait. J’ai recommencé à écrire et
j’ai une nouvelle énergie. J’ai donc eu mon fix.
Je niaise encore occasionnellement avec « lui » et
je revois quelquefois le « petite dude ». Cependant, il y a
toujours ce sentiment en dedans qui me ronge, comme une zone grise. Quelque
chose qui me fait mal qui s’apparente au feeling d’un affreux souvenir. Je n’arrive
toujours pas à dire ce que c’est. Le seul truc que je sais, c’est que je ne me
sens pas aligné avec moi-même, je ne me sens pas super top. Je l’appelle mon
flou artistique.
Ce n’est pas nécessairement que je m’ennuie du sexy professeur,
car j’ai plein de gens qui me tournent autour pour me désennuyer, mais c’est
une des seules personnes avec qui je me sens moi-même à 100% et avec qui j’ose
être transparente. En fait, je me sens bien quand il est là. POINT.
Mes histoires de « dates » étaient bien drôles au
début de l’été, mais là ça devient du pareil au même. J’ai l’impression que je
radote toujours les mêmes trucs. Ça fait sensation, les « dudes »
sont emballés, ont « french », ont baise puis ils me rappellent tous.
Pi là quand je réalise ça, la zone grise me fait mal en dedans, je tombe en
flou artistique.
Je brûle la chandelle par les deux bouts, je travaille comme
une désaxée, il est toujours l’heure pour un 5 à 7, c’est une succession de
vendredi… Maudit pattern va… Je commence à me dire que j’ai hâte que l’été
termine afin de devenir un peu plus tranquille. Je me suis achetée une cure de
detox aujourd’hui. Je me prépare tranquillement pas vite pour septembre.
Qu’est-ce que je veux bien oublier ? Qu’est-ce que je ne veux
pas affronter ?
Pi tout ça me rappelle l’autre fille que j’étais en décembre
dernier. Je n’ai aucune envie de retourner là, mais je sens que la ligne est mince.
Il faut que cette première année finisse…
C’est assez simple. Je ne suis pas ce genre de fille qui
succède les histoires de dates : les « dudes » sont emballés, ont
« french », ont baise puis ils me rappellent tous. En fait, je suis
une amoureuse, passionnée, qui voit des cœurs pi des 11h11 partout pi toutes pi
toutes… J’aime ça avoir des papillons dans le ventre et un sourire niaiseux.
Je pense que c’est ça qui fait le plus mal, quand tu
réalises que tu joues le rôle de l’imposteur. Pi là quand tu comprends ça, la
zone grise se manifeste comme une boule dans l’estomac. Je navigue en flou
artistique.
Même si je préfère le sexy professeur, je niaise encore occasionnellement
avec « lui » et je revois quelquefois le « petite dude ».
Cependant, il y a toujours ce sentiment en dedans qui me ronge, comme une zone
grise. Quelque chose qui me fait mal qui s’apparente au feeling d’un affreux
souvenir. Je sais que je ne me sens pas aligné avec moi-même, je ne suis pas super
top. C’est devenu un cercle vicieux : J’ai l’impression que je radote
toujours les mêmes trucs. Ça fait sensation, les « dudes » sont
emballés, ont « french », ont baise puis ils me rappellent tous. J’ai
toujours ce besoin d’attention. Je suis le flou artistique.