lundi 9 août 2021

Ma blessure d’abandon…


Est-ce que je pue ? Il va falloir que quelqu’un me le dise un jour. La vraie question est, qu’est-ce qu’ils ont tous à me jeter là continuellement comme un vulgaire caca ? Pourtant, je suis le plan du siècle : j’aime ma liberté, je n’ai pas d’enfants et surtout, je n’en veux pas, je suis loin d’être prête à rencontrer les tiens, j’ai envie de m’amuser, je suis drôle pi toutes pi toutes… Un beau mini wheat et en plus, je sabre le champagne comme une championne.

C’est souvent comme ça les lendemains bien arrosés. J’ai toujours des drôles de trucs qui me passent par la tête. Surtout, quand j’ai une journée "hangover".

Même si je ne sens rien de concret en ce moment, je la « feel » en dedans ma blessure. Comme si quelqu’un m’avait enfoncé un poignard dans le « chest » et qu'il s’était pendu après. C’est l’image que j’ai de ma blessure d’abandon. Ça me donne envie de me consoler parce que quand je le réalise, ça me touche. Surtout, quand j’estime que j’ai de la valeur et que ne je suis pas un vulgaire caca.

J’aurais aimé ça que tout ça soit différent. 

Je me serais réveillée le 17 décembre 2020, dans mon lit. Tout ça n’aurait été qu’un mauvais rêve. Que ma petite vie aurait été la même, dans les préparatifs de ce Noël un peu spécial avec le trou dans le « chest » en moins.

Tout ça me rappelle que j’ai eu une soirée bien arrosée hier et que j’ai toujours des drôles de trucs qui me passent par la tête quand je suis "hangover". Peut-être que je suis seulement réaliste ?

Le sexy professeur : Fait miroiter l’idée que nous allons nous revoir, mais plus de sons plus d’images. Tu penses souvent à moi. Yeah right. Malgré qu’il me trotte toujours dans la tête avec toutes mes questions. Ça m’apprendra de m’avoir mise à nu (dans tous les sens du terme). 

Maintenant, fuck l’implication émotive. Je veux simplement m’amuser sans être engagée.

L’ex : Aucune explication et encore moins d’excuses. Simplement disparu dans la brume. 10 ans jetés à la poubelle comme si cela n’avait aucune importance.

Wow! Bravo la maturité émotionnelle.

Lui : Me fait croire que je suis une belle humaine. Pourtant, je n’ai rien dit ? Je frôle la conversation de surface. Bien certainement qu’il essaie de me dire que ce n’est pas seulement pour la sexu. Yeah right,  il n’est jamais dispo et il vient toujours prendre un verre chez moi à 10h le soir.

Je ne suis pas conne pourtant.

Est-ce que je pue ? Il va falloir que quelqu’un me le dise un jour. La vraie question est, qu’est-ce que j'ai pour que l'on me traite continuellement comme un vulgaire caca ? Pourtant, je suis le plan du siècle : j’aime ma liberté, je n’ai pas d’enfants et surtout, je n’en veux pas, je suis loin d’être prête à rencontrer les tiens, j’ai envie de m’amuser, je suis drôle pi toutes pi toutes… En plus, je sabre le champagne comme une championne.

Et finalement mon père : un jour, peut-être bientôt, lui aussi ne sera plus là. Cancer, maudit cancer.

Même si je ne sens rien de concret en ce moment, je la « feel » en dedans. Comme si quelqu’un m’avait enfoncé un poignard dans le « chest » et qu'il s’était pendu après. Ça me rend vulnérable et c’est ben correct. Ça ne peut pas être toujours un monde de licorne. Je le sais. C’est souvent comme ça les lendemains bien arrosés. J’ai toujours des drôles de trucs qui me passent par la tête. Surtout, quand j’ai une journée "hangover". Ça me rappelle aussi que je suis normale, que suis aussi un être humain. Je peux avoir des faiblesses et même des angoisses.

Je sais que demain je me sentirai mieux, même si le trou dans mon "chest" sera encore là. Un "hangover" en moins et tous les drôles de trucs qui me passent par la tête. Je vais remettre mes lunettes roses, sourire à la vie et me permettre une date avec "le petit dude".

 

 

 

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