- Est-ce que je peux prendre votre commande ?
- J’aimerais avoir un trio #2 svp.
- Est-ce que vous voulez savoir qu’elle est la saveur du mois ?
- Inquiète-toi pas, je sais que c’est pas moi….
C’est comme n’importe quoi. À force de toujours manger la
même chose, on y perd un peu le goût. C’est la maudite habitude de voir le
gazon du voisin toujours plus vert. En plus, dans un contexte de pandémie, que
la vie soit arrêtée et que nous vivons dans un vase clos, c’est comme loft
story, les émotions et les feelings sautent d’une étape à l’autre très vite.
C’est un peu ce qui se passe avec l’Amireux ces derniers
temps. J’ai beaucoup de la difficulté à le lire et il est très évitant depuis
près d’un mois. Je le sentais venir. Je m’en doutais un peu. Nous ne sommes pas
dans les mêmes étapes de nos cheminements.
Tout ce que je peux lui offrir, c’est un bon mini wheat. C’est
comme ça que je me considère. Un côté givrage sucré : pétillant, drôle et
léger. Un côté blé : réfléchi, profond et plus sage. Le meilleur des deux
mondes.
Je pense qu’il n’utilise pas notre relation à bon escient.
Deux êtres humains qui s’inspirent dans le moment présent, pas d’étiquette et
sans aucune pression. Deux êtres humains en reconstruction, ensemble. Deux
êtres humains qui s’inspirent. Je crois qu’il s’en met beaucoup trop sur les
épaules. C’est certain, il a pas mal plus de responsabilités que moi. Moi, j’ai
juste ma peau à gérer et de faire cohabité mon côté givrage sucré et mon côté
blé.
Pour ma part, c’était vite, c’était intense pi j’aimais ça.
De son côté, selon ma perception, c’était peut-être un peu « too much ».
On est vite tombé dans une certaine forme d’exclusivité avec des règles non
dites, probablement ce qu’il l’a étouffé ? Comme nous nous étions toujours dit
être transparent, il m’a fait faux bond avec délicatesse. Il n’est pas dans une
belle place dans sa tête.
Même si je le soupçonnais depuis quelques temps, ça m’a
déçue. Je l’ai senti en dedans, cette émotion que je n’avais pas eue depuis un
moment. J’espère seulement que c’est la vérité. Même si je suis un bon mini wheat
bien balancé, j’ai par période des drôles de trucs qui peuvent me traverser la
tête, comme me dire que je ne suis plus la saveur du mois. En même temps, j'avait déjà exposé les règles et il suivait mon plan à la lettre:
1-
Quand tu passes la porte ici, tu as le droit d’être
qui tu veux, comme tu veux.
2-
Quand tu es avec moi, nous devons rester le plus
possible dans le moment présent, sinon je te ramène dedans.
3-
Si tu viens ici simplement parce que tu es une
machine qui fonctionne, un robot, et que tu te sens vide, que tu ne ressens
rien… J’aime mieux que tu t’en ailles ou que tu ne viennes pas.
Il a donc suivi mon conseil. Je n’ai pas le goût de me poser
de questions et je vais le laisser revenir vers moi s’il en a envie. Je lui
laisse son moment dans sa caverne.
De mon côté, j’ai mis son contact sur le "hold". Je ne suis pas du type envahissante. Ça va me permettre de prendre un peu de recul, moi aussi. Après mûre réflexion, je me demande quand même qu’est-ce qu’il
y a sur le menu.
-
Ben finalement, il y a juste les fous qui ne
changent pas d’idée. C’est quoi votre saveur du mois?
C’est comme n’importe quoi. À force de toujours manger la
même chose, on y perd un peu le goût. C’est la maudite habitude de voir le
gazon du voisin toujours plus vert. En plus, dans un contexte de pandémie, que
la vie soit arrêtée et que nous vivons dans un vase clos, c’est comme loft
story, les émotions et les feelings sautent d’une étape à l’autre très vite.
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