mardi 25 mai 2021

Prose d’un printemps un peu froid.

 

Ce n’est pas l’hiver, mais c’est un printemps un peu froid. Dans mon appartement aux murs sauge, j’apprends tranquillement à apprivoiser ma solitude.

Prélude d’une nouvelle histoire. Un gros coup de vent glacial, je persévère.

Ce n’est pas l’hiver, mais c’est un printemps un peu froid, froid en dedans. Des fois, mon malaise revient. C’est parce que je me raconte des peurs.

Torpeur, je n’ai plus envie de me définir à travers les autres. Je veux me définir moi-même. Rien n’empêche de me reconstruire avec autrui.

Ennuie, c’est fou comme c’est récurrent. Je tourne en rond. Je ne sais plus quoi faire. Je regarde le fond de mon verre.

Ce n’est pas l’hiver, mais c’est un printemps un peu froid. Des fois, je me sens brisée et je passe le temps en recollant les petits bouts cassés.

Blessée, j’ai été abandonnée.

Angoissée, je suis dépassée. Je digère. Je persévère.

Ce n’est pas l’hiver, mais c’est un printemps un peu froid. Ils sont où les beaux jours ? Il est où le soleil ?

Sommeil, je te cherche. Je suis en état de veille. Je ne ressens plus rien.

Va-et-viens, mouvement que je répète sans cesse, calvaire.

Ce n’est pas l’hiver, mais c’est un printemps un peu froid. Je suis gelée. Ébranlée, je dois me secouer.

Clouée dans mon lit, je décide de me relever. S’en était assez. Fuck les insécurités. J’ai vu le bout.

Doux sentiment d’un souvenir amer.

Ce n’est pas l’hiver, mais c’est un printemps un peu froid. Dans mon appartement aux murs sauge, j’apprends tranquillement à apprivoiser ma solitude.

Prélude d’une nouvelle histoire. Un gros coup de vent glacial, je persévère.



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