Crisse de pleine lune qui "fuck" encore toutes mes
perceptions, qui me "fuck" en dedans. J’ai à peine sortie le nez de ma caverne depuis environ
deux semaines, juste pour être ailleurs. J’ai le trouble de l’attachement anxieux
qui provoque toujours l’hyperactivation du système de l’attachement. Besoin de
faire le tri mental, besoin d’être en dormance profonde. Je réduis mon activité
métabolique pour conserver mon énergie.
Maudit pattern…
Qu’est-ce que je fais ? J’avance ou bien je recule ? Je pars
ou bien je viens ?
Il n’y a rien pour moi, ici. C’est mon syndrome post traumatique
qui me parle : abandon, insécurité, besoin d’attention. Un seul désir,
m’effacer comme un coup de vent rafraîchissant. Je ne suis que poussière de rêve.
Je suis de la bonne « junkfood ». Tout ça, avant que quelqu’un
d’autre le fasse à ma place. Je contamine ma perception du réel.
Partir ? S’éloigner ? Se retirer ?
Pi la peur… Pi la peur du rejet… Pi la peur de faire fuir…
aussi bien le faire avant.
Tellement de choses délicates que je ne peux pas dire… Des
choses qui ne m’appartiennent pas, mais qui font que je me referme sous mon
scaphandre. Je me jette au fond de l’eau. Il est trop lourd. Tellement de
choses délicates que je ne peux pas dire… Des choses qui m’appartiennent qui
fait que j’accroche à mon scaphandre une grosse brique. Il est encore plus
lourd.
Je sombre…
Je n’ose pas en parler. Comme j’ai fait un grand pas vers l’avant
dans ces derniers mois, mon orgueil me dit de fermer ma gueule. Garde ta tête
hors de l’eau, montre que tu es forte. Garde ta tête dans les nuages et rêvasse
pour essayer d’oublier.
Maudit pattern…
Entourée de personnes évitantes pour accentuer ma blessure d’abandon.
Entourée de personnes évitantes pour me rappeler que je suis sans importance.
Évitent distant, évitent anxieux. Je menace de partir. Je contamine mon moment
présent.
Et si nous allions voir ailleurs si nous y sommes ?
Prendre un pas de recule pour mieux se projeter. Se
réinventer comme ils disent depuis que nous sommes masqués, depuis le début de
notre nouvelle vie. Je dis nous, mais en fait, c’est ma façon de me
déresponsabiliser d’inclure les autres. Je me sens donc moins coupable de
redresser la barricade.
Crisse de pleine lune qui "fuck" encore toutes mes
perceptions, qui me "fuck" en dedans. J’ai à peine sortie le nez de ma caverne depuis environ
deux semaines, juste pour être ailleurs. J’étais bien lorsque je n’avais rien à
penser.
Maudit pattern…
C’est de la faute à personne. C’est simplement mon sentiment
de solitude et de rejet qui prend toute la place. Je "call" un code 18. Le
problème est derrière l’écran, à 18 pouces et c’est moi. J’ai le trouble de
l’attachement anxieux qui provoque toujours l’hyperactivation du système de
l’attachement. Besoin de faire le tri mental, besoin d’être en dormance
profonde. Je réduis mon activité métabolique pour conserver mon énergie. Je cherche ma sécurité. Je dois réapprendre à vivre avec moi, seule.
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