Aujourd’hui, direction stade
olympique pour ma deuxième dose. Je me suis arrangée comme si j’allais dans une
date. Sait-on jamais, peut-être que je vais croiser un sexy infirmier ?
Trottinette en main, mes énormes écouteurs, de la bonne musique, mes éternels
souliers blancs avec le vent dans la face. Je suis prête!
Je me remets tranquillement de
mon week-end de fête. Jusqu’à présent, le 30 aout est une superbe date. Je
pense que je vais garder la même l’année prochaine. En revanche, c’était
probablement le seul samedi de l’été où il a mouillé. Fuck you dame nature.
Fête pluvieuse, fête heureuse. J’ai bu des bulles. Elle est ma bulle la vie!?
Honnêtement, c’était parfait.
J’étais entourée des personnes que j’aime le plus au monde, qui me font me
sentir bien et qui m’ont aidé dans mon processus de guérison intérieur. En
plus, j’avais l’impression d’avoir 18 ans dans le sous-sol de chez mes parents.
La vibe était éclectique. Merci mes amis d’embarquer dans mes folies et de
m’aimer avec toutes mes conneries.
Je me suis quand même réveillée
le lendemain avec un énorme hangover, mais aussi avec le cœur gros. Je suis
choyée dans la vie. Cependant, je suis de nature très intense et je sais
clairement qu’il me manque quelque chose. « En cherchant quelqu’un, je me suis rendu compte que je ne cherchais pas l’amour. Je cherche un bouleversement »
Emilie Kahn dans les oreilles, le
vent dans la face, malgré toutes les personnes qui fourmillent dans la rue, je
me sens seule au monde pi j’aime ça. Je suis en vacances cette semaine. Sans
plans précis, mon seul fantasme : lire et écrire. « Une claque. Le bord d’un précipice. Puis un saut. Un volcan en flamme. Une crise d’angoisse inversée. Une brûlure de cigare »
Direction le stade, mon rouge à
lèvre flamboyant, mes cheveux en afro frisée, mes pensées tourbillonnent comme
des montagnes russes. Mon nouveau chapitre commence cette semaine. Il faut que
je change de sujet. Je vais m’assurer que le tout soit en évidence tel un
exergue. Il va falloir que je sorte de ma crise romantique. Je me donne le
devoir de déconstruire cette idée. « Une âme qui m’appartient dès le premier regard, dès la première parole. Un corps qui m’a déjà fait l’amour avant de m’avoir vue nue. Un être qui m’écoute pleurer lorsque je lui souris et qui caresse mes joues de petite fille. L’amour ne me suffit pas. » Tsé ce
chavirement existentiel, c’est avec moi que je dois le partager et non à travers de
personne d’autre.
Je sillonne l’intérieur du stade
en trottinette. Quelle bonne idée! Ça va nettement plus vite. Les yeux grands
ouvert sur les gens autour de moi. Je confirme, pas de sexy infirmier en vue. Pi
ça, ben ça me fait rire. Mon histoire d’amour improbable, c’est avec moi que je
la veux.
Je ferme mon deuxième livre cette
année, celui de mon été. J’entame un nouveau chapitre de celui qui se
nommera : Majeure, grimée et vaccinée.
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Les citations ont été prises sur https://ladelicatessedesmots.fr/
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