dimanche 5 septembre 2021

Fuck them all!



Hier, j’ai dormi 20h d’affilée. Ma boule dans l’estomac, monflou artistique comme j’aime l’appeler, était devenue trop grosse. Et ma petite voix intérieure me rappelait que c’en était assez…

Il faut que l’été finisse…

J’ai atteint l’autre bas fond. Celui du 8 mois plus tard, après s’être fait rejeter à multiple reprises.

Dans ma belle robe blanche et mon rouge à lèvre couleur de festival, je suis dans le métro chemin du retour. Il est à peine 16H. Je m’endors. J’aimerais pouvoir me téléporter jusqu’à mon lit nuage, mais je ne vis pas encore dans un film de science-fiction. FUCK!

Je me répète sans cesse. Il faut que l’été finisse... 

Là, je ne me reconnais plus. Il me reste encore un peu de conscience.

Je ne me respecte plus. Je ne me sens pas respectée. Je n’en peux tout simplement plus… Mes histoires de « dates » étaient bien drôles au début de l’été, mais là ça devient du pareil au même. Dans le même cercle vicieux, lorsque je suis blasée, je delete et je shoot NEEEEEXT!

Qu’est-ce que j’ai à prouver ? Qu’est-ce que j’ai à me noyer ? Le fond m’a absorbé tout comme mon lit nuage quand je suis arrivée.

Je pensais simplement faire une sieste pour continuer sur mon "beat" de nuit. Finalement, j’ai dormi 20H. J’imagine que mon corps en avait besoin. Ma boule dans l’estomac, mon flou artistique comme j’aime l’appeler, était devenue trop grosse. Et ma petite voix intérieure me rappelait que c’en était assez…

J’ai le motton…

Le crisse de motton…

Va falloir que tu apprennes à vivre seule. Tu n’as même pas été capable de réussir celle-là, toi qui réussis toujours tout. Lâche… Même pas capable d’affronter la réalité en face entre une bouteille de vin et deux mélatonines.

Va falloir que tu apprennes à vivre seule. Sans application, sans dates, sans dudes, sans maudits tatas. Je pense que c’est encore possible. Tu es peut-être un peu dans le fond, mais jamais aussi profond que la dernière fois.

J'ai le syndrome de l'imposteur. J'ai réussi à me tromper moi-même. J'ai réussi à me mentir...

Dans ma belle robe blanche et mon rouge à lèvre couleur de festival, je suis dans le métro chemin du retour. Il est à peine 16H. Même si je m’endors, il me reste encore un peu la capacité de réfléchir. Ma petite voix intérieure me répète que c’en est assez. Que j’ai peut-être perdu mon ancienne vie… Que je me suis peut-être un peu trompé de chemin depuis… Je me console en me disant que je n’ai pas tout perdu. Il reste encore une petite étincelle de moi. J’ai noyé et fermé les yeux sur plusieurs choses. Présentement, j’ai envie de voir comme il se doit, j’ai envie d’avoir les idées claires. Je veux memettre à nu, mais pas pour les autres. Je veux me mettre à nue devant moi. Me sentir vulnérable avec moi. Je vais me prendre dans mes bras et me consoler en me disant je t’aime et arrêter d’attendre que ce soit les autres qui le font.

Hier, j’ai dormi 20h d’affilée. Ma boule dans l’estomac, mon flou artistique comme j’aime l’appeler, était devenue trop grosse. Et ma petite voix intérieure me rappelait que c’en était assez…

Il faut que l’été finisse…

Effectivement, c’en est assez.

J’ai ma cure de détox pour septembre et je suis en sevrage des plaisirs charnels par choix. Sans applications, sans dates, sans dudes, sans maudits tatas. Bye, bye « lui », bye, bye « petit dude » et je suis en désaccoutumance du sexy professeur.

Fuck them all, je restart!

 

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