Encore une fois, je viens de terminer un panier sur amazon…
Deux « hoodies » supplémentaires pour compléter mes
« looks » monochromes. Chu pas ben fière… Faudrait pas commander sur amazon. Je suis comme tout le temps à la
recherche de sensations.
Cette nuit, j’ai rêvé à toi…
Tu t’excusais. Tu t’excusais parce que c’était supposément
de ma faute. C’était tellement réaliste, ta grosse face entre mes deux mains,
ta respiration, ton odeur… Tsé le genre de rêve entre deux
« snoozes ». Probablement que mon inconscient me parle. Il aurait
aimé ça que tu prennes tes couilles à deux mains pour autre chose que les vider.
Je ne les ai jamais eues mes excuses.
Faudrait que je sorte de mon lit. C’est mon nouveau
bureau : Je dors là, je mange là, je lis là, je réfléchis là, je baise là,
je fais tout là. Ma nouvelle place, ma place confortable. Je me mets aussi au
défi là, je dors toutes les lumières éteintes maintenant. Ce qui est un bel
exploit en soi parce qu'éteindre toutes les lumières voulait souvent dire que
tu étais arrivé.
Faudrait bien que je sorte de là, me changer les idées et
laver mon lit blanc tâché du sandwich que j’ai mangé ce matin. Extra mayo,
extra moutarde, extra avocat pi moi je ne suis pas extra pour manger comme il
le faut dans mon lit, mais j’ai le droit.
Je ne sais pas si c’est à cause de mon rêve ou des pilules
prescrites pour dormir, mais j’ai le vertige. Je fais le tour de « notre »
appartement qui est maintenant le « mien » et je divague dans mes
pensées. Je t’ai toujours demandé si tu trouvais ça correct, si tu aimais ça.
Tu me répondais toujours que tu t’en foutais… et dans nos engueulades tu me
lançais toujours au visage, telle une claque, que ce n’était pas chez vous, que
tu n’avais jamais le droit de t’exprimer… Pourtant, il y a toujours une place
de vide dans mon lit. Je me suis patenté un amas d’oreiller
« Marshall » comme dans « How i met your mother » pour
apaiser la solitude et m’aider à dormir les lumières éteintes.
Faudrait bien que je m’échappe de là. Je vais aller marcher
dans la tempête, il faut que j’oublie… J’ai quand même un peu le droit de te
haïr quand je mets mes vêtements mous rendus beaucoup trop grand. Je flotte
dedans. J’ai l’air d’une enfant sans repères.
Je suis retourné à notre « sweet spot » de bière
pi j’étais super spm. Je n’avais pas envie d’acheter de la bière pour personne
d’autre. Je me suis caché le visage dans mon masque. Je ne voulais pas mettre l’accent sur mes yeux brillants. J’avais envie d’une bonne Yakima. Je l’a trouvais un peu trop grosse. Tout à coup qu’il me « gosse »!?
Fait que je ne me suis pas cassé la tête, j’ai pris deux bières de coin d’rue. Ça se boit vite si jamais…
J’m’emmerde, j’m’ennuie, j’m’ennuie de toi, j’m’ennuie de
nous, j’m’ennuie tout le temps…
Il neige un peu, beaucoup, à la folie… Je me sens comme dans
le film « Crazy ». J’ai froid et ça fait plus de 20 minutes que
j’attends l’autre Olivier. J’ai déjà chaussé mes patins. Mettons que ça part
ben mal. Il avait l’air vraiment gentil et un peu nerveux. Le but était de se
faire découvrir des petites bières de micro. J’en avais amené deux, lui une.
J’avais prévu le coup du « cheap » et amené des gobelets en
plastique. Il est allé porter ses souliers dans son auto, pas les miens. Pi
quand on parlait, je me trouvais dont ben intéressante. Lui… c’est autre chose.
Je l’impressionnais.
J’ai prétexté avoir froid, qu’il fallait que je parte.
J’avais les mains mauves. J’ai toujours les mains mauves, mais lui ne le savait
pas.
Je l’ai laissé là et je suis allé braver la tempête. J’avais
froid et mes cheveux étaient gelés. Il neige un peu, beaucoup, à la folie… Je
me sens comme dans le film « Crazy ». Quand je vais réussir à
traverser la tempête, je vais peut-être être guéri?
Lorsque j’ai traversé la porte, j’ai pleuré. Mon manteau
complètement mouillé, les cheveux glacés, le visage gelé et mes souliers blancs
entièrement détrempés. Je n’avais qu’une envie, retournée là, dans mon lit, ma
nouvelle place, ma place confortable. Tout ce que je voulais c’est dormir.
Dormir les lumières allumées, dormir pour oublier que j’avais traversé la
tempête et que je n’étais pas guéri.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire